Du divertissement à la honte, il n’y a qu’un pas. Et les médias n'y sont pas pour rien dans notre perception de la télé-réalité : leur traitement, parfois vite et souvent critique, a influencé la réception du public.
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Du divertissement à la honte, il n’y a qu’un pas. Et les médias n'y sont pas pour rien dans notre perception de la télé-réalité : leur traitement, parfois vite et souvent critique, a influencé la réception du public.
Articles de journaux, magazines ou encore sujets du 20H, la télé-réalité a fait parler d’elle en France avant même d’avoir été diffusée. Par de vifs avis envers Loft Story ou en commentant d’autres programmes « trashs » diffusés à l’étranger, les médias ont commencé à forger un esprit critique aux téléspectateurs. L’ignorance liée à ce nouveau type de télévision serait l’une des raisons de ces critiques virulentes.
l'empire des medias
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Jugée dès le début de manière négative, la télé-réalité a subi un déficit de légitimité culturelle. Cet aspect péjoratif est resté ancré dans les têtes des téléspectateurs sans jamais vraiment s’en aller. Avec le temps, il est difficile de se détacher du discours convenu que l’on rencontre sur la télé-réalité. Cependant, cette critique publique n’a pas éteint le phénomène télé-réalité, ni provoqué une désertion de l’audience. L’engouement du public a certes baissé mais la télé-réalité a trouvé une audience stable.